PLATEFORMES DE SIGNALEMENT DISPONIBLES
Des plateformes existent pour permettre aux citoyens de signaler des activités malveillantes.
1. SIGNAL-SPAM
Sur www.signal-spam.fr, un site privé en partenariat avec le service public, il vous est possible de signaler des mail indésirables reçus sur votre messagerie électronique.
2. PHAROS
Si vous êtes confrontés à des faits illicites sur internet (pédophilie, incitation à la haine raciale, terrorisme, escroquerie), il convient de signaler ces derniers sur la plateforme Pharos, dont le nom est l’acronyme de « Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements ». Il s’agit d’un site web créé en 2009 par le Gouvernement français.
Des agents de police et de gendarmerie analysent les signalements, et peuvent par la suite « alerter les services compétents tels la police nationale, la gendarmerie nationale, les douanes, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en France et à l’étranger (en passant par Interpol)».
La plateforme reçoit en moyenne plus de 4 400 signalements par semaine, dont 57 % sont liés à des escroqueries et arnaques financières.
3. CYBERMALVEILLANCE
Cybermalveillance.gouv.fr a pour missions d’aider et d’informer les victimes de cybermalveillance, que vous soyez un particulier, une TPE/PME ou une collectivité territoriale.
Des fiches conseil pour se prémunir aux dangers y sont également disponibles.
4. POLICE ET GENDARMERIE NATIONALES
Il faut également savoir que les policiers et les gendarmes sont disponibles pour recevoir les plaintes; les investigateurs en cybercriminalité (ICC/Police) et les N-TECH (Gendarmerie) sont présents dans les services territoriaux.
Les infractions spécifiques aux technologies de l’information et de la communication peuvent leur être adressées (les atteintes aux Systèmes de Traitement Automatisé des Données (STAD), notamment), tout comme les infractions dont la commission est liée ou facilitée par l’utilisation de ces technologies (comme les escroqueries, par exemple).
5. SOUS-DIRECTION DE LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ (SDLC)
Si vous êtes confrontés à des faits illicites sur internet (pédophilie, incitation à la haine raciale, terrorisme, escroquerie), il convient de signaler ces derniers sur la plateforme Pharos, dont le nom est l’acronyme de « Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements ». Il s’agit d’un site web créé en 2009 par le Gouvernement français.
Il s’agit d’un service interministériel qui dépend de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
Ce service traite des piratages, des fraudes aux moyens de paiement et autres escroqueries effectuées par le biais d’Internet à l’encontre des particuliers et PME.
Contact :
SDLC/OCLCTIC
101, rue des 3 Fontanots
92 000 Nanterre
Plateforme téléphonique « Info-escroqueries » : 0805 805 817
6. Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du service central du renseignement criminel (SCRC) de la gendarmerie nationale
Service dépendant du Pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale, il regroupe l’ensemble des unités qui traitent des sujets en rapport avec la criminalité et des analyses numériques.
Contact:
SCRC/C3N 5 Boulevard de l’Hautil — TSA 36810 – 95 037 CERGY PONTOISE CEDEX
7. DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI)
Créée en mai 2014, cette direction générale dépend du Ministère de l’Intérieur et poursuit les missions de protection des intérêts fondamentaux de la Nation.
Elle traite par conséquent des actes des actes de piratage ciblant les réseaux de l’Etat, les établissement composés de Zones à Régime Restrictif et les Opérateurs d’Importance Vitale.
Contact:
Tél.: 01 77 92 50 00
Par A. MALOVA.
